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Échange de maisons : comment ça marche ? Le concept, les démarches et la réglementation

Popularisé depuis quelques années en France et un peu partout à travers le globe, l’échange de maisons est une pratique relativement nouvelle. En quoi consiste-t-elle exactement ? Comment le procédé fonctionne-t-il ? Combien ça coûte ? Y a-t-il des règles spécifiques à respecter ? Réponses.

L’échange de maisons : qu’est-ce que c’est ?

Comme son nom l’indique, l’échange de maisons est une pratique qui consiste pour deux personnes ou deux familles à s’échanger le temps d’un week-end ou pour les vacances, leurs habitations respectives. C’est aux États-Unis que ce concept d’un nouveau genre issu de l’esprit d’économie de partage a vu le jour dans les années 1960. A l’époque, cette pratique avait surtout cours entre les enseignants et autres jeunes cadres qui cherchaient à s’offrir des vacances à moindre coût. Depuis, la formule s’est exportée avec succès un peu partout dans le monde mais ce n’est que depuis une dizaine d’années environ qu’elle a séduit les français. Les échanges peuvent concerner autant des habitations situées dans un même pays que dans des contrées différentes. Pour ce qui est de la qualité des échangeurs, les propriétaires comme les simples locataires peuvent adhérer au concept sans problème. En effet, pour un locataire, au plan juridique, l’échange ne s’assimile nullement à une sous-location ou une quelconque autre transaction sur l’immeuble loué. Il s’agit tout simplement d’inviter des convives chez soi et ce, même si l’on est absent. Ce qui ne sort donc pas du cadre de la location.

Echanger sa maison : comment cela se passe concrètement ?

Si au départ, l’échange de maisons se pratiquait exclusivement entre connaissances, aujourd’hui, grâce à Internet, des blogs ainsi que des sites spécialisés se chargent désormais de jouer les entremetteurs entre les échangeurs. Pour accéder à ces sites, les postulants doivent normalement s’inscrire et adhérer à bon nombre de procédures d’authentification. Ceci, afin de sécuriser au maximum les échangeurs. En effet, compte tenu de la portée du concept, il est nécessaire que la confiance soit à son comble entre les échangeurs afin d’éviter les mauvaises surprises en tous genres. L’échange se fait en principe gratuitement. C’est l’esprit du concept. Toutefois, selon ce que conviennent les parties, il n’est pas exclu que l’échange puisse générer quelque coût. En effet, il est par exemple admis que chacun prenne en charge certains frais liés à son séjour dans l’habitation de l’autre. Ainsi en est-il par exemple des dépenses courantes liées à l’eau, l’électricité, le gaz, le carburant du véhicule si celui-ci entre dans l’échange etc. Pour éviter les conflits postérieurs, il est d’ailleurs conseillé de coucher par contrat les termes de l’échange, ainsi tout le monde saura à quoi s’attendre en s’engageant dans le procédé. En ce qui concerne les assurances, même si elles ne sont pas obligatoires, il est tout de même recommandé de souscrire une « assurance responsabilité civile villégiature ». Ce genre de police assurera en effet vos arrières en cas d’incendie, ou encore de dégâts des eaux par exemple.

Les contraintes à prendre en compte dans la construction d’une maison plain-pied

Malgré ces nombreux avantages, la construction d’une maison plain-pied est source de certaines contraintes d’ordre technique. La plus évidente concerne la surface du sol sur laquelle la maison est destinée à être implantée. En effet, pour que toutes les pièces se trouvent effectivement sur le même plan de nivellement, il ne faut pas que le terrain se situe trop en pente. Si c’est le cas, il faudra alors prévoir des coûts supplémentaires pour remblayer le terrain. Autre inconvénient : le coût de ce type de maison. En effet, si la surface habitable à construire dépasse les 100 m², il est plus sage d’opter pour un autre style d’habitation car les opérations de terrassements et de constructions des fondations de la maison reviendront alors beaucoup trop chères.